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Veronique Le Deley
Psychologue à Beauvais

Mes approches

Humaniste et transpersonnelle

Humaniste c’est-à-dire qu’il s’agit, en quelque sorte, de répondre à la maxime « venez comme vous-êtes », autrement dit de remettre au centre de la séance la personne et son histoire. La posture du thérapeute étant « non directive » et l’espace d’un instant en dehors des cadres théoriques auxquels il se réfère habituellement. Le caractère unique du vécu de la personne est donc le socle de la séance. Au sein de celle-ci, il est alors possible de mettre en avant les ressources, les capacités de résilience et le processus de changement du patient.

Transpersonnelle c’est-à-dire : qui dépasse les limites de l’identité. Il est question ici d’état modifiés de consciences pouvant ouvrir à une multitude de réalités et de vécus tous porteurs de sens et d’éléments symboliques. Il s’agit aussi d'aborder les questions existentielles quant à la réalisation de soi et ainsi de prendre le temps d’observer son rapport au monde.

Psychocorporel, en prenant le temps de s'attarder au corps, aux émotions, aux sensations en laissant un instant le raisonnement logique de côté pour se laisser guider par les ressentis et l'intuition.

Pour qui ?

Je reçois les adolescents, les adultes ainsi que les personnes à mobilité réduite.

J’ai pour principe de m’appuyer sur diverses théories qui prônent le développement de la personne tout au long de sa vie. Le potentiel de « guérison » n’a pas d’âge, pas de sexe, pas de culture, pas de religion et ne s’attache à aucun principe. Il s’agit avant tout de travailler avec votre conscience et non avec ce que l’on dit de vous.

Une brève introduction vers la connaissance de soi

Ces deux parts de notre identité…

A la question « qui suis-je ? » il y a Mille et une manière de répondre ! Que se soit au travers d’un métier, d’une philosophie de vie, d’une place dans la société, d’une activité sportive, etc. Une part de nous est définie par des catégories sociales et culturelles. Ça c’est la partie « simple », dans la mesure où elle est compréhensible par tous. Tout le monde peut s’en faire une image mentale. 

Et il y a une partie de nous qui correspond au sentiment d’existence… voilà une autre paire de manche. Cette partie de nous, qui par moment, se sent plus en vie qu’à d’autre. Celle-ci demande du travail. Sans cet effort, il est possible de passer à côté de plusieurs choses :

  • D’une qualité créative qui vous est propre,

  • D’un guide pour trouver un équilibre interne

  • D’une relation intuitive avec vous-même pour vous aider à faire des choix qui ne peuvent correspondre qu’à vous.

Malheureusement, nous ne sommes pas réellement habitués à ce genre de travail dans nos sociétés occidentales et nous n’avons pas toujours le temps de poser le regard sur ce qui nous habite intérieurement. Que ce soit pour bien des raisons, le manque de temps, les habitudes de vie, la fatigues etc. Ce n’est pas « grave » en soit, mais ça peut être dommage.

En revanche, c’est ce que nous pouvons aborder en thérapie.

L’abeille et les mouches

A ce sujet et pour donner un exemple un peu ludique, voici une petite histoire assez simple et accessible à tous.

Imaginons qu'une abeille est, depuis son plus jeune âge, élevée par des mouches. Les miroirs n’existant pas dans le monde des insectes, impossible pour cette abeille de voir sa différence. En revanche, elle la ressent intimement en elle, plus ou moins fort par moment.

Cette différence, dans la vie de tous les jours, elle la vie quotidiennement, mais toujours sous l’influence de son humeur. Dans les moments où elle se sent vraiment « mal dans sa peau » elle a le sentiment que cette chose inconnue c’est… comme une ombre qui la poursuit, alors elle fuit cette substance noir, en fermant tout, les oreilles, la parole, jusqu’à ne presque plus respirer. A d’autres instants, lorsqu’elle aimerait vivre « tranquille » mais que son esprit s’entête à lui rappeler qu’elle ne se sent pas comme toutes ses collègues, elle ressent en elle une colère énorme et voudrait tout envoyer valser ! En revanche, lorsqu’elle est dans des instants plutôt favorables, que la journée s’est bien passée, elle entend comme un murmure au font d’elle, une douce musique qui l’appelle.

Deux solutions se présentent alors à elle, ou bien elle tente de rationnaliser la situation par quelques mots de réassurance tels que « ok tranquille ça va aller, ça va passer, je vais m’occuper l’esprit un instant » ou bien elle peut aussi aller voir une amie pour que son mal être trouve une contenance, une résonnance, qu’elle se sente un peu moins seule… Ainsi, il est possible qu’elle perdure année après année, dans un fonctionnement dont elle s’accommode tant bien que mal. Son but c’est correspondre aux autres, puisque la différence c’est l’inconnue, c’est l’insécurité. Et si jamais elle sautait le pas de revendiquer ce sentiment d’incomplétude, il faudrait alors… qu’elle l’assume ? Et l’assumer c’est dans un premier temps faire face à la peur. He pas n’importe quelle peur non… celle d’exister. C’est apprendre à créer à partir de matériaux inconnus ou plutôt oubliés. Aïe ! La tâche semble bien rude pour ... une mouche ! Alors chut, faisons confiance à l’extérieur, à ce que disent les autres et tenons-nous-en à ce qui est connu.

Il est possible de la comprendre, parce que ce qui n’a pas été expliqué, c’est qu’elle a tout de même osé poser le regard par moment sur ce « patchwork de peurs » et il est terrifiant ! Il y a le rejet, l’humiliation, la violence, l’abandon, la solitude, l’angoisse, … Et bien d’autres encore ! Donc oui, elle a aussi le droit d’être respecté dans le temps qu’elle s’accorde pour, un jour, faire le pas de l’Expérience d’être Soi. 

Voici donc la première option qu’elle pourra prendre. Mais il y en a aussi une autre, une seconde, qui demande non pas qu’un effort mais ...Vous l’aurez compris, du courage. Oui, beaucoup, beaucoup de courage ! Puisque l’effort, elle le fait au quotidien en portant un fardeau, ce fardeau de peurs que nous venons d’évoquer. Il ne lui appartient pas vraiment, mais elle ne le sait pas encore. Et si vous lui dite qu’elle semble un peu triste, un peu fatiguée, elle vous répondra sans doute : « on s’y fait ». Eh oui, parce que ce n’est pas le moment. Et peut-être que le jour viendra ou elle passera le patchwork à la machine pour le rendre dans un premier temps un peu moins sombre, avec des couleurs un peu plus gaies. Mais c’est aussi un deuil, un deuil d’une partie de son identité, de ses attachements… alors, si pour le moment, ce n’est pas le moment, alors pourquoi pas. C’est respectable.

Cependant, si nous continuons notre histoire avec cette deuxième option, vous comprenez bien qu’il s’agit de la découverte intérieur. D’une expérience qui lui demandera de déconstruire les croyances qui lui ont été attribuées depuis le début de son existence. Eh oui, elle y apprendra que ce n’est pas … une mouche ! Aïe ! Mais alors qu’est-ce qu’elle est ? Surement un truc affreux puisque c’est quelque chose de différent, d’inconnu et qui dérange ! Cette recherche lui demande de faire peau neuve. De faire la part des choses entre ce qui lui appartient vraiment, qui raisonne « juste » en elle et les croyances des autres. Ces croyances qui lui ont été attribuées avec le temps et qu’elle a fini par faire sienne. Parce que, lorsqu'on lui a répété constamment qu’elle était une mouche, une partie d'elle avait beau savoir que ce n’était pas réellement vrai, ces propos qu’on lui a collé sur le dos ont finis par devenir sa peau. Oui, finalement, elle ne connaissait que cette identité… Ouille ! Vient donc le temps de la mue. Il faut décoller tout ça… Mais, l’avantage de ce dure travail, c’est que cette petite abeille volera bien mieux ensuite. Si bien qu’elle ira encore plus loin que la maison des mouches … et peut être rencontrera-t-elle des « comme elle » ?

Les possibilités sont alors multiples, mais avant d’en arriver là, elle passera évidemment par des instants perturbants, elle perdra tous ses repères, elle doutera et s’en voudra peut-être d’avoir osé, mais avec le temps elle découvrira son trésor : le miel … Et si elle continue, elle le raffinera davantage en sentant que son « miel idéal », c’est celui qu’elle obtient après avoir butiné des fleurs d’oranger.

Ha ! Je vous expliquerais bien la répercussion que cela à eu sur ces amies les mouches, sa première excursion hors de leur maison, la gratitude qu’elle a pour cette famille originelle, ou encore toutes les expériences farfelues que lui réservent son audace, mais… il y aurait trop à dire… peut être prendrais-je le temps de m’y attarder prochainement, mais… pour le moment, ce n’est pas le moment !

Pour conclure cette histoire, il est important de préciser que le contexte est fondamental. Bien des fois, nous souhaiterions nous « mettre au travail », mais nous dépendons aussi de ce qui nous entoure, d’une vie de famille, d’un travail prenant, d’une culture, etc. Car lorsque ce n’est pas le moment, ce n’est pas le moment et cela se respecte parfaitement. Comprenons donc qu’il est tout à fait possible de « vivre bien » sans effectuer ce chemin … Mais, thérapeute que je suis, je vous dirais tout de même que… ça en vaut la peine 

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